Le MSA : un joyau négligé

Fait indéniable, la population locale aime profondément le Mont-Sainte-Anne, qu’elle qualifie de « sa » montagne, ainsi que le parc qui l’entoure. L’ensemble de la communauté, qu’il s’agisse des usagers, des citoyens ou des commerçants, tient à ce que la montagne soit accessible, bien entretenue, développée de façon intégrée et à son plein potentiel, et qu’elle offre des activités sécuritaires.

La mobilisation des AdMSA réside sur divers constats inacceptables. Non seulement ce joyau n’a pas été exploité à son plein potentiel au cours des 20-30 dernières années mais le sous-investissement chronique de la part du gestionnaire RCR (Resorts of the Canadian Rockies) a conduit à une détérioration significative des infrastructures entourant les activités de plein air. Divers plans de développement, pourtant annoncés publiquement en 2003, 2008 et 2011, n’ont jamais été réalisés. Cette situation est d’autant plus sérieuse que la Station fait maintenant face à des enjeux de sécurité pour les usagers. De là s’en suit une réputation affaiblie qui, assurément, a un effet sur la notoriété de la montagne.

Pour Les AdMSA, il est impératif que le Mont-Sainte-Anne retrouve ses lettres de noblesse et devienne un produit d’appel touristique structurant et solide pour la région, dont tous peuvent être fiers. Une vision ambitieuse de développement est donc essentielle, sur plusieurs décennies. Cette vision doit être globale et inclure tous les potentiels de la montagne : sports de glisse, vélo, golf, randonnée, etc. Le plan d’actions doit faire en sorte que la station satisfasse rapidement des standards élevés de qualité et de sécurité au bénéfice de tous.